Cinéma

Un peu de cinéma français !

Ces derniers temps, il y a beaucoup de films français au cinéma, et je m’en réjouis !

J’ai un peu de mal à entendre les arguments de type « le cinéma français, c’est nul » parce que ça serait limiter le cinéma à une seule catégorie de film, ce qui est tout de même dommage. Un peu comme si on limitait le cinéma américain aux blockbusters…

Quoi qu’il en soit, sur les nombreux films français à l’affiche en ce moment, j’ai eu l’occasion d’en voir quatre :

Elle l’adore

Résumé Allociné : Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel estaussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu’une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.

Même si j’adore Sandrine Kiberlain, j’ai trouvé le film un peu longuet. En fait, j’ai surtout été déçue par rapport à ce que je m’étais imaginé en voyant la bande annonce, qui n’est pas très représentative du film. J’avais cru comprendre qu’on allait être tenus en haleine jusqu’au bout en se demandant qui des deux protagonistes était le meurtrier, alors qu’en fait on le sait depuis le début. Le film est quand même sympa, mais bon c’était justement ce mystère qui m’avait donné envie de le voir…
En plus, on retrouve peu son côté farfelu et « menteuse » alors qu’on ne voit presque que ça dans la bande annonce.
Bref un moment sympathique sans être le film de l’année non plus !

Gemma Bovery

Résumé Allociné : Martin est un ex-bobo parisien reconverti plus ou moins volontairement en boulanger d’un village normand. De ses ambitions de jeunesse, il lui reste une forte capacité d’imagination, et une passion toujours vive pour la grande littérature, celle de Gustave Flaubert en particulier. On devine son émoi lorsqu’un couple d’Anglais, aux noms étrangement familiers, vient s’installer dans une fermette du voisinage. Non seulement les nouveaux venus s’appellent Gemma et Charles Bovery, mais encore leurs comportements semblent être inspirés par les héros de Flaubert. Pour le créateur qui sommeille en Martin, l’occasion est trop belle de pétrir – outre sa farine quotidienne – le destin de personnages en chair et en os. Mais la jolie Gemma Bovery, elle, n’a pas lu ses classiques, et entend bien vivre sa propre vie…

De la Normandie, de la littérature et Fabrice Lucchini, il n’en fallait pas plus pour me convaincre d’en faire mon film du dimanche. Aucune surprise sur ce film puisque pour le coup la bande annonce est assez juste : c’est lent, contemplatif et assez poétique. Il ne se passe pas grand-chose, à part les fantasmes d’un vieux boulanger qui vit dans ses livres. (Je sens que je vous vends du rêve !). Gemma Arterton est sublime : on comprend rapidement pourquoi tout le village est tombé sous son charme. J’ai un peu l’impression qu’on nous montre ici la Normandie fantasmée par les parisiens (tout en se moquant gentiment d’eux au passage) : magnifique, buccolique, aisée, amicale… Ici tous les protagonistes s’invitent à dîner, connaissent le tout-Londres et habite dans des manoirs de familles ou des vieilles fermes retapées par un décorateur en vogue…
La chute est assez inattendue et achève un joli film, pas exceptionnel mais sympathique si vous aimez ce genre de cinéma !

PS : je n’ai pas lu Madame de Bovary, je ne me risque donc pas à un parallèle entre le film et le livre…

Brèves de comptoir

Résumé Allociné : Une journée de la vie du Café L’Hirondelle, sur une petite place de banlieue, en face d’un cimetière. De l’ouverture à 6h30 du matin jusqu’à la fermeture à 22h30, les clients entrent, boivent, parlent, sortent, rerentrent, re-boivent et reparlent de plus belle. Ils composent un drôle d’opéra parlé, une musique tendre et cocasse, un cantique de pensées frappées au coin du plaisir d’être ensemble, un verre de vin blanc à la main. Le génie populaire danse.

Brèves de comptoir est l’adaptation de la pièce de théâtre du même nom, elle-même adaptée du livre du même nom. J’ai vu quelques extraits de la pièce, et j’ai donc été un peu déçue de voir que le film n’apportait pas vraiment de nouveauté.
Le film est tourné comme une pièce de théâtre, on retrouve donc le côté burlesque et huis-clos de la pièce.
Les répliques sont drôles, le film est vivant, mais les personnages sont clichés et trop peu représentatifs à mon goût. Tous ou presque alcooliques, au chômage, sans vraiment d’espoir sur la vie … ils reflètent une sorte de misère sociale qui m’a un peu mis mal à l’aise. Je trouve dommage de ne pas avoir montré par exemple de jeunes étudiants, un couple, une famille… Même si je sais que le film est tiré d’un livre et qu’il est donc impossible de prendre trop de libertés sur le texte…
Je trouve cependant les critiques assez dures, le film reste agréable et drôle, même si on a un peu de mal à s’attacher aux différents personnages (trop nombreux, et trop récurrents).
C’est donc plutôt un film qui s’adresse aux avertis, on n’est pas dans la comédie « classique », mais c’est bien aussi de changer de registre de temps en temps !

Hippocrate

Résumé Allociné : Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel. Son initiation commence.

Ce film à la promo de dingue (on en a parlé sur à peu près tous les plateaux de télé je crois) m’a d’emblée donné envie : un film « reportage » sur le milieu médical français, ça ne peut qu’être intéressant !
Ça l’est, mais je m’attendais à quelque chose de différent. Si la bande annonce est bien faite, les critiques vantaient un film fort, qui dénonce les conditions de travail dans l’hôpital public, un film « coup de poing », réalisé par Thomas Lilti, lui même médecin. Le mot qui me gêne est « dénonce », parce qu’en vrai on apprend pas grand-chose non plus. Les hôpitaux qui n’ont pas assez d’argent pour bien fonctionner, les infirmières pas assez nombreuses… c’est important d’en parler mais ce n’est pas la révélation de l’année non plus. Donc au final on n’apprend pas des trucs de dingue. Ce n’est pas très grave non plus, car le film est vivant et dynamique, les personnages sont réalistes et on ne s’ennuie pas !
Malgré certaines critiques négatives, Vincent Lacoste est très bien dans son rôle de jeune interne et Reda Kateb est également à saluer !

PS : si on pouvait arrêter de critiquer la forme de la bouche de Vincent Lacoste quand on critique un film, ça serait constructif ! A bon entendeur…

 

Pour les autres films, je fuis comme la peste « tu veux ou tu veux pas » avec Sophie Marceau et Patrick Bruel qui a l’air ridicule de clichés et de mauvais goût…

J’espère avoir le temps de voir « Saint Laurent » et j’attends avec impatience « une nouvelle amie » de François Ozon !

Maestro de Léa Fazer

Comme souvent, je suis allée voir ce film parce que j’en ai entendu parler, sans savoir vraiment de quoi ça parlait. Bon je savais tout de même qu’il y avait Pio Marmai dedans, et c’est déjà en soi une bonne raison d’aller voir un film ahah !

 

Synopsis Allociné :

Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans FAST & FURIOUS, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus.

Mon avis :

C’est tout d’abord un film très drôle, le genre d’humour fin que j’aime beaucoup. On n’est pas du tout dans le gag ou la vanne vaseuse, et ça fait plutôt du bien !

Mais c’est aussi un beau film : les calmes paysages du centre de la France, la passion dévorante des mordus de poésie et de littérature classique, la découverte d’un art méconnu, l’opposition entre le moderne et le passé, l’amourette entre deux personnes que presque tout oppose, le jeu de Michael Lonsdale… c’est cohérent et on ne s’ennuie pas : l’histoire est bien rythmée.

Henri se retrouve embarqué dans un univers qui n’est pas le sien, et découvre ainsi une autre vie, un peu plus spirituelle, un peu plus éloignée du trio portable-PS4-ordinateur, un peu plus ce dont il avait besoin en somme.

En bref, c’est un beau film, bien joué, bien réalisé et surtout drôle : on en sort heureux !

Enfin, ce film est un hommage à la rencontre entre l’acteur Jocelyn Quivrin et le réalisateur Eric Rohmer, tous deux décédés il y a quelques années.

Foncez !

 

 

Blue Ruin de Jeremy Saulnier 

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Synopsis : Un vagabond solitaire voit sa vie bouleversée lorsqu’il retourne à sa maison d’enfance pour accomplir une vieille vengeance. Se faisant assassin amateur, il est entraîné dans un conflit brutal pour protéger sa famille qui lui est étrangère.

La vérité est que le personnage principal, Dwight, voit sa vie bouleversée lorsque ses parents sont assassinés. Devenu vagabond solitaire, il apprend que le meurtrier de ses parents va sortir de prison. Sous le choc, il décide de l’attendre à la sortie de prison pour venger ses parents.

Malgré ce synopsis qui peut sembler léger ou déjà vu, Blue Ruin c’est plein de choses à la fois.

Le personnage principal est poignant, on peut sentir à quel point ce drame l’a perturbé et a changé sa vie à jamais. Complexe, perdu, torturé mais déterminé, imparfait, prêt à tout pour atteindre son but. Bravo à Macon Blair qui joue parfaitement le rôle.

Malheureusement, un vengeance en entraînant une autre, il se retrouve rapidement emporté dans un cercle de violence dont il ne pourra s’extirper par une simple discussion entre gentlemen. On assiste alors à un bras de fer entre une famille de « bandits » et un homme détruit et maladroit, qui n’a presque plus rien à perdre.

Et que dire des paysages ? Ils sont parfois magnifiques, brumeux et mystérieux, reflétant parfaitement l’ambiance du film et les pensées du « héro ». Les jeux de couleurs sont bien réfléchis, les plans, l’ambiance, la façon dont sont tournées certaines scènes : tout est cohérent et participe à l’ambiance du film.

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On rigole tout de même devant quelques scènes typiquement anti-héros, qui rendent le protagoniste encore plus « normal », à se demander s’il a les épaules pour la mission qu’il s’est donné.

C’est un film doux, qui prend son temps et qui nous tient en haleine jusqu’à la fin !

Le titre « Blue Ruin » fait référence à sa fidèle voiture bleue, en ruine, mais qui emmènera Dwight tout le long de son chemin.

Je ne sais pas si je vous ai donné envie de voir le film, car j’ai (vraiment !) eu du mal à le décrire, mais je l’ai aimé et vous le conseille !

Dernièrement au cinoche ! 

Les yeux jaunes des crocodiles

J’ai profité de l’absence de mon copain qui refusait de le voir pour aller au ciné découvrir l’adaptation du célèbre livre de Katherine Pancol. Livre que j’avais fini par lire intriguée par son succès et que j’avais bien aimé, contre toute attente.

J’avais donc hâte de découvrir les personnages adaptés au cinéma, même si je suis souvent déçue par les adaptations (j’ai eu le cœur brisé en voyant Harry Potter au cinéma).

Je trouve que les acteurs sont bien trouvés, sauf iris qui est jouée par Emmanuelle Béart et qui à mon goût ne représente pas la beauté et la classe décrite dans le livre. Enfin là on dirait qu’elle est tirée de partout ce n’est pas très élégant (c’est peut être le cas, aucune idée). Pour les autres, je les trouve tous assez proches de l’idée que je m’en étais faite !

J’ai pris plaisir à me replonger dans cette histoire, mais à mon avis le film est sans grand intérêt si on n’a pas lu le livre… je n’ai pas eu l’occasion d’en discuter avec quelqu’un dont c’était le cas, donc si vous voulez partagez votre avis … 🙂

Tom à la ferme

J’avais déjà entendu parler du réalisateur, Xavier Dolan et j’avais hâte de découvrir ce film qui paraissait prometteur à en croire les critiques !

Et bien pour une fois, je suis d’accord avec les critiques, j’ai vraiment trouvé ce film intéressant ! Globalement c’est l’histoire d’un jeune homme qui se rend aux funérailles de son compagnon, et qui arrive dans une famille un peu étrange. Il se rend vite compte que la mère ignorait l’homosexualité de son fils et le considère donc comme un simple ami à lui, et que son frère le savait et y était carrément hostile. Il se noue alors une relation ambiguë entre le frère et le jeune homme, entre violence et affection. Le personnage du frère est vraiment bien travaillé, on a du mal à le cerner et on ne sait sur quel pied danser entre accès de rage et confessions intimes (j’en veux énormément à l’émission du même nom d’avoir à jamais catalogué cette expression^^). On rentre très vite dans la personnalité des protagonistes, et la situation de semi huis-clos ne fait que rajouter à l’ambiance pesante déjà existante. Tout le monde est paumé et essaye de faire face au deuil à sa façon, et c’est mis en scène d’une façon assez poétique. Je conseille, donc !

Rappelons tout de même que Xavier Dolan est ici acteur, réalisateur, producteur, scénariste, dialoguiste, costumier, monteur…. bref le mec fait tout !

Noé

Je le dis souvent sur ce blog, mais la première phrase qui est sortie de ma bouche à la fin du film fut « c’était longggg ».

Autant voir un film « d’action / aventure / science-fiction » (je ne sais trop dans quelle catégorie le placer) ça ne me dérange pas, autant je trouve ça dommage de faire fi des exactitudes « historiques ». Je n’ai pas énormément de connaissances bibliques mais c’est ce qui a été en premier lieu reproché à ce film : on brode autour de l’histoire et puis on adapte pour les besoins du scénario.

Alors je sais, le film n’avait pas pour vocation d’éduquer les spectateurs, mais toujours est-il que je considère que ce genre de film (comme ceux se passant pendant les grandes périodes de l’histoire) peuvent induire les gens en erreur.

Sans partir dans un débat « tu n’avais qu’à lire la bible si tu voulais connaître l’histoire de Noé » (ce qui est vrai soit dit en passant), à quoi bon faire un film sur lui si au final on adapte l’histoire à sa sauce ? Autant faire le même film, mais l’appeler « Martial » et voilà. Pourquoi faire un film sur la seconde guerre mondiale si on raconte n’importe quoi ? On pourrait très bien inventer une guerre pour le contexte du film…

Bref, film inutile… et je vous passe les scènes supposées d’inceste ou de presque-inceste.

States of grace

Film que je suis allée voir sans savoir à quoi m’attendre, et ben franchement j’ai adoré !

Oui c’est délicat de dire « j’ai adoré ce film sur les adolescents en difficulté » : je n’ai pas adoré le sujet mais la façon dont il est traité.

Le film est drôle, vivant, touchant, dur… Tantôt on rigole, tantôt on a les larmes aux yeux… Les personnages sont géniaux et on entre vite dans leur quotidien. Tout n’est pas rose évidemment, mais je suis contente que pour une fois un film nous montre un autre aspect de la vie de ces adolescents vivant en foyer… et aussi de celle de leurs éducateurs.

C’est un film qui poste aussi beaucoup de questions… L’impossibilité d’aider au delà de ses moyens, comment vivre cette impuissance, comment accepter l’injustice, comment avancer sans regarder en arrière… C’est vraiment un beau film.

J’imagine qu’il est très peu représentatif des foyers, mais ce n’était aussi surement pas le but.

Un film que je reverrais avec plaisir !

Ma semaine au cinéma

Ma semaine au cinéma

La semaine passée, j’ai été plus qu’efficace à ce niveau là puisque je suis allée voir 4 films…

En revanche, en terme de qualité, l’efficacité n’a pas été aux rendez-vous, mais je dois admettre que vu les films choisis, je ne m’attendais pas à la révolution culturelle de l’année.

Tout d’abord, The Canyons.

L’avantage avec la carte de cinéma illimitée, c’est qu’on peut aller voir des films qu’on ne serait jamais allé voir en temps normal, et il y a souvent des bonnes surprises. l’inconvénient, c’est qu’on peut aussi tomber sur de belles bouses. Ce jour là, nous avons choisi ce film uniquement parce qu’il passait à l’heure où nous étions au cinéma (on était arrivée 30mn trop tôt, pas envie d’attendre…), sans vraiment savoir à quoi s’attendre…

Quand dans le générique nous apercevons le nom de Lindsay Lohan, je dois avouer que l’on a échangé un petit regard du type « c’est mal parti… ».

Outre le fait que le film soit franchement nul et sans histoire, on a presque l’impression d’être dans un téléfilm allemand qui passe sur France 3 vers 15h. Je dis presque car des scènes de cul sont rajoutées ici et là sans qu’on ne sache trop pourquoi ni ce que cela peut bien ajouter au film.

Le personnage central, censé être un personnage fort à la personnalité déroutante et écrasante, a du mal à être crédible tant son interprète, Jame Deen, me fait penser à un mauvais acteur de film porno. Je ne croyais pas si bien penser, puisque j’apprends par la suite qu’effectivement il s’agit bien d’un acteur porno visiblement devenu une star sur youporn. Sérieusement, quels parents ont l’idée d’appeler leur enfant James quand son nom de famille est Deen ? En tout cas d’après les Inrocks «  À seulement 28 ans, la star masculine la plus cotée de l’industrie du porno américain est très occupée : entre les scènes qu’il accumule à un rythme effréné et la gestion de son business 2.0 (gadgets sexuels, t-shirts et autres goodies), l’acteur est devenu un petit entrepreneur du X, malin et connecté, qui promeut partout son image de jeune gars cool et familier. »

Comme quoi…

Je ne parle même pas de Lindsay Lohan qui a le visage figé au botox et les yeux mis clos en permanence, ce qui rend difficile la transmission d’émotions.

L’ironie ici c’est que le film raconte entre autres l’histoire d’un acteur raté…

Dommage car le film a été écrit par Bret Easton Ellis, qui est tout de même plus que reconnu pour ses qualités d’écrivain, on pouvait donc s’attendre à un peu mieux de sa part je pense.

Ensuite, Captain America

Incroyablement bien noté sur Allociné, nous décidons d’aller nous faire notre propre avis sur « Captain America ». A noter, je n’ai pas lu les comics, n’ai jamais vu aucun des Avengers, n’ai pas vu le premier Captain America, ne connaît Marvel que de nom… Bref, je suis une novice.

Si mon copain n’a pas du tout aimé, moi j’ai passé un plutôt bon moment. Il faut dire qu’en allant voir ce type de film je ne m’attends pas à quelque chose qui va bouleverser à jamais ma sensibilité cinématographique, aussi je n’en attendais rien d’autre qu’un bon divertissement. Les situations et cascades sont plus improbables les unes que les autres, c’est un peu l’escalade du n’importe quoi, mais ça me fait rire (du genre « non ils ont pas osé quand même »). Tous les clichés sont réunis, du gentil beau gosse au chef noir en passant par la bombasse indépendante et indomptable (Black Widow), sans oublier une destruction imminente de la planète qui s’annule en appuyant sur deux ou trois boutons.

Un bon film du dimanche en somme, même si on était jeudi !

Ah et je tiens quand même à dire que Scarlett Johansson en rousse aux cheveux lisses, c’est pas tip top…

Puis, Rio 2 (semaine culturelle je vous dis !)

J’avais bien aimé le premier, un peu moins cette version qui est moins drôle (notons tout de même le désaccord de tous les enfants présents qui ont rigolé à de nombreuses reprises).

Je trouve qu’il n’y a pas vraiment d’histoire, le schéma narratif est différent, le héros n’a pas vraiment de quête, c’est plutôt une succession de situations qui au final forment le film.

Enfin bon, c’était quand même sympa à regarder, certaines scènes font sourire (et hurler de rire les enfants, ce qui me fait penser que la vie est tout de même fun à 5 ans !)…

Et enfin, le meilleur pour la fin : 300, la naissance d’un empire.

Alors autant j’ai bien aimé Captain America dans son genre, autant là j’ai trouvé que ce film était une pure blague. A part le défilé de mecs aux abdos improbables et qui se battent en slip ( ?), bah, y’a pas grand-chose à retenir. Pas d’histoire à part deux « pays » qui se battent l’un contre l’autre, pas de fin non plus…

D’ailleurs j’ai remarqué qu’en ce moment c’était la mode des films qui n’ont pas de fin, et ça m’eneeerve car moi j’aime pas devoir inventer moi-même comment ça finit. Bon là ça ne m’a pas dérangée outre mesure, mais quand même.

Ils ont bien entendu réussi à montrer des seins (bah oui dans un film de guerre il faut quand même montrer des filles à poil, c’est bien connu).

Bref bref bref, cette semaine j’essaye de faire mieux !